Si les employeurs sont impatients de retrouver un bureau occupé, la plupart des salariés ne sont pas de cet avis. Un sondage réalisé par le syndicat FNV auprès de 5 300 membres montre que seuls 10% souhaitent retourner au bureau à temps plein. Le comité d'entreprise devra en tenir compte lorsqu'il demandera l'approbation de la politique de travail à domicile.
D'après un sondage du syndicat FNV montre que seuls 10% des travailleurs souhaitent à nouveau travailler à temps plein au bureau. La grande majorité (70%) préférerait travailler de manière hybride (c'est-à-dire en partie au bureau et en partie à domicile) et 20% ne souhaitent travailler qu'à domicile. Les membres de la FNV considèrent également le travail à domicile de manière plus positive que l'année dernière. Aujourd'hui, 78% déclarent aimer travailler à domicile, contre 66% l'année dernière. Par ailleurs, 30% déclarent n'avoir pas ou trop peu leur mot à dire sur le lieu de travail. Pas moins de 63% pensent qu'il devrait y avoir un droit légal au travail à domicile, de sorte que les salariés ont davantage leur mot à dire. La FNV a mené l'enquête auprès de 5 300 membres du secteur financier, des services aux entreprises et des administrations (municipales) qui ont la possibilité de travailler à domicile.
OU mieux vaut consulter la circonscription avant que le conseil ne donne son accord
Le comité d'entreprise dispose d'un droit de consentement lorsqu'il s'agit d'un arrangement de travail à domicile. Cela s'explique par le fait qu'il s'agit d'une question qui relève de la compétence du comité d'entreprise. un arrangement pour les conditions de travail (article 27, paragraphe 1, point d), de la loi sur les comités d'entreprise). Avant que le comité d'entreprise n'examine une telle demande d'autorisation, il est judicieux de consulter le groupe d'intérêt. Cela permet au comité d'entreprise de faire le point sur les souhaits et les besoins du groupe et d'en discuter avec le directeur. Il y a toutefois un certain nombre de points d'attention pour le comité d'entreprise lorsqu'il consulte ses membres.
Le comité d'entreprise doit veiller aux intérêts de la circonscription et de l'organisation
Les conducteurs feraient bien de tenir compte des souhaits des employés. Après tout, la satisfaction des employés se traduit souvent par une plus grande motivation et une diminution de l'absentéisme. La politique envisagée par le directeur a beaucoup dépendu de ce que les Si les salariés veulent un plan d'entreprise, le comité d'entreprise doit relever le défi de bien représenter les intérêts de ses membres et ceux de l'organisation lors des consultations avec le directeur. Il est donc particulièrement important que le comité d'entreprise examine si les objectifs visés par le directeur peuvent également être atteints par d'autres moyens qui répondent mieux aux besoins des membres. Il est également important d'examiner toute inconvénients éliminer ou réduire autant que possible.
Le bloc opératoire doit trouver un juste équilibre entre les différents intérêts en présence
Le comité d'entreprise doit soigneusement peser les différents intérêts et objectifs, ainsi que les avantages et les inconvénients. Selon le directeur, quelle est la valeur ajoutée du travail au bureau ? Le travail au bureau est-il à l'origine Plus de liens avec l'organisation et les collègues ? Est-il possible d'atteindre cet objectif en réduisant le nombre de jours de travail ? Un avantage commun et important de Le travail à domicile permet aux employés de mieux concilier vie professionnelle et vie privée. En outre, il permet au chef d'entreprise de réaliser des économies en réduisant le besoin d'espace de bureau. Un accord de travail à domicile flexible permet également à l'organisation de se présenter comme un employeur attrayant, ce qui rend les employés heureux de (continuer à) y travailler et facilite le pourvoi des postes vacants.